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Quelle voiture sans permis choisir ?

Les voitures sans permis peuvent être conduites dès 14 ans. Leurs quatre roues en font une alternative sécurisante aux scooters, à même de rassurer les parents. Et elles sont de plus en plus séduisantes, avec leurs look sportifs ou rétro et leur motorisation électrique. Voici notre sélection.

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Ligier MyLi R.ebel

Nouveauté de l'année 2023, la Ligier MyLi est le premier modèle électrique du constructeur auvergnat.

Challenges - N. Meunier

Boosté par la crise sanitaire et le lancement de la Citroën Ami, le marché des voitures sans permis est en pleine forme depuis quelques années. Après un record en 2020 à 25.000 exemplaires écoulés en France en 2020, il se stabilise à un niveau élevé, aux environs de 22.000 immatriculations annuelles Si la clientèle traditionnelle des personnes âgées n'ayant jamais passé leur permis demeure importante, ces petites autos attirent maintenant une nouvelle cible, celle des jeunes.

Depuis novembre 2014 en effet, ces modèles appartenant à la catégorie administrative dite des "quadricycles légers" peuvent être conduites dès l'âge de 14 ans, à condition d'être titulaire du permis AM. A noter que les personnes nées avant le 1er janvier 1988 sont dispensées de ce permis AM. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, ce sésame n'est pas soumis à examen mais à une simple formation de sept heures dispensée sur un quadricycle ou un cyclomoteur, au sein d'une auto-école. Voilà qui fait de ces "sans-permis" une alternative plus sécurisante (plus chère aussi) aux scooters. La présence d'une carrosserie et de quatre roues est en effet à même de rassurer les parents.

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Cette nouvelle clientèle des jeunes a eu pour effet de diversifier l'offre. Il existe dorénavant toutes sortes de voitures sans permis, dans tous les styles et à tous les prix. L'année 2023 marque l'arrivée de nombreuses nouveautés électriques. Mais ces modèles conservent des points communs imposés par la réglementation: une vitesse maximale de 45 km/h, une puissance de 6 kW et une masse de 425 kg. Et depuis 2018, les dimensions sont limitées à 3 mètres en longueur et 1,50 mètre en largeur. Voici les modèles les plus en vue.

Aixam Minauto, la voiture sans permis qui casse les prix

Le Ligier Group a été le premier à attaquer le marché de la voiture sans permis dès 2010, avec la Dué First. Puis son concurrent Aixam a répliqué avec un gamme complète dénommée Minauto, rapatriée depuis fin 2017 sous le blason Aixam. La guerre des prix est aujourd'hui moins intense entre les deux rivaux, si bien que Ligier n'a plus d'offre à moins de 10.000 €, et que l'Aixam Minauto n'existe plus qu'en une seule version. Voiture sans permis traditionnelle la moins chère du marché, l'Aixam Minauto Access débute à 9.799 €. Contrairement à ses devancières, cette deuxième génération n'a plus rien d'une ancienne Aixam dégriffée, puisqu'elle adopte un look désormais bien spécifique, avec un nouveau bouclier avant depuis la fin 2020.

Aixam Minauto Access Crédit : Aixam

La Minauto profite du sérieux de conception des autres Aixam. Normal, puisqu'elle partage avec elles leur châssis et le moteur bicylindre Diesel Kubota, répondant à la norme de dépollution Euro 5. Celui-ci apparaît correctement insonorisé, vu le tarif. S'il n'est pas un foudre de guerre, le bloc japonais semble assez à l'aise dans ce modèle d'entrée de gamme, plus léger du fait d'un équipement basique. En contrepartie, il faut se contenter d'un intérieur austère, avec une planche de bord dépourvue de boîte à gants, un ciel de toit en polystyrène et des sièges dont le support est à nu. Seul luxe: les vitres électriques.

A partir de 9.799 €. A noter : les possibilités de personnalisation sont inexistantes sur la Minauto Access, qui n'existe qu'en blanc. Mais il est possible de choisir la climatisation en option!

Aixam Crossline et Crossover, la valeur sûre des voitures sans permis

Le constructeur savoyard, situé à Aix-les-Bains, est aussi le numéro 1 du marché. Sa Crossline, restylée en 2020 se place au sommet de la catégorie en termes de dimensions (3 mètres de long) et adopte un look baroudeur assez en vogue: la finition haut-de-gamme Premium, à la garde au sol rehaussée de 4 cm, s'appelle même Crossover! Les phares additionnels à diodes, donnent une gueule certaine à l'engin, protégé par des boucliers en plastique noir. La finition est correcte pour le segment, l'habitabilité généreuse, tout comme le coffre capable d'engloutir 1.100 litres de bagages. On reprochera toutefois ses sièges trop étroits pour mériter le qualificatif de confortables.

Sous le capot, seul un bicylindre Diesel Kubota, réputé pour sa fiabilité, est proposé. Assez bien insonorisé pour la catégorie de ces petites autos bruyantes, il laisse toujours échapper des grondements et vibrations et ne se distingue pas par sa vivacité. Le comportement routier n'appelle pas la critique et ce modèle est un des rares du marché à proposer l'antiblocage ABS en option. Pour autant, le rapport prix/équipement n'est pas des plus généreux. Les efforts de présentation et la réputation de la marque ont un coût.

Aixam propose sur la même base technique une version compacte, la City, et le Coupé, de dimensions équivalentes à la Crossline mais au look plus sportif. Tous profitent d'un réseau de points de vente et d'entretien parmi les plus étendus.

A partir de 14.799 €. A noter : Aixam propose également toute sa gamme avec une motorisation électrique. Il faut compter un surcoût d'environ 3.500 €.

Bellier B8, la mini Fiat 500

Parmi les constructeurs français, Bellier fait figure de petit poucet. Cette firme vendéenne est en effet loin d'atteindre les volumes de ventes de ses concurrents Aixam, Ligier ou Microcar. Pour autant, la B8 est intrinsèquement un des meilleurs modèles du marché: vivacité remarquable, comportement routier impeccable, confort de suspension de bon aloi, finition soignée… Dommage, Bellier n'a cessé d'augmenter ses tarifs, ce qui rend ce modèle moins compétitif. La B8 est proposée avec un = moteur Lombardini DCI ou un moteur électrique, sur la seule finition Italia, la plus vendue.

Bellier B8

Sous le capot, le bicylindre Diesel Lombardini à rampe commune d'injection, plutôt discret, facilite les manœuvres, grâce à une fonction rampage de la boîte de vitesses, qui fait avancer l'auto à faible vitesse au lâcher de frein. Appréciable en ville. L'homogénéité est de mise mais les clients doivent composer avec un réseau de points de vente clairsemé. Contrairement à une majorité de constructeurs qui font le choix de panneaux de carrosserie en ABS teinté dans la masse, Bellier reste fidèle à une coque en polyester peinte, adaptée à ses faibles cadences de production. Voilà qui laisse un large choix de couleurs et offre une résistance accrue. Mais la réparation en cas de choc est plus complexe.

A partir de 14.790 €. A noter : la B8 se décline également en un très séduisant cabriolet, et Bellier produit aussi un petit utilitaire, le Docker.

Casalini 550 GranSport, le luxe à l'italienne

Dernier survivant parmi les constructeurs italiens de voitures sans permis, Casalini vise clairement le créneau du haut-de-gamme. Cela est flagrant lorsqu'on voit la liste d'équipements et d'options: ABS, système de navigation capable d'éviter les voies rapides interdites aux quadricycles, sellerie en cuir véritable, rétroviseurs rabattables électriquement, capteur de pluie, chargeur de smartphone à induction… Autant d'accessoires le plus souvent indisponibles chez les concurrents. La finition est à l'unisson, excepté en ce qui concerne le plastique qui habille l'intérieur des portières.

Casalini 550 Gran Sport Crédit : Challenges - N. Meunier

Longtemps fidèle à Mitsubishi, Casalini s'en remet depuis les normes de 2018 au moteur Lombardini DCI, ici dénommé Kohler 550 SOHC. Il a été rejoint depuis quelques mois par son petit frère Progress, appelé 545 par Casalini. Au volant de la 550 GranSport (appelée GranTurismo dans ses finitions d'entrée de gamme) aux lignes futuristes, le plaisir est de mise: le comportement routier, très dynamique, rappelle un peu celui d'une Mini Cooper. Et le restylage de 2018 a permis de baisser le volant de cette auto qui reste une évolution de la M14 lancée en 2014. La position de conduite est désormais impeccable et les suspensions raisonnablement confortables. Comme chez Bellier, la coque est en polyester et la palette de couleurs très large, avec même des versions bicolores. Tout cela a un prix, assez élevé... Mais loin d'être excessif vu la richesse de l'équipement.

A partir de 16.500 €. A noter : la Casalini 550 GranSport doit son style à un japonais, ancien de chez Bertone. Ses phares sont repris de la Volkswagen Polo, ses feux de la Citroën C1 et les boucliers s'inspirent de la Toyota Aygo.

Chatenet CH46, difficile relève

Il est bien difficile de remplacer un modèle à succès. Fiat en sait quelque chose avec son inoxydable 500. De même, Chatenet aurait sans doute bien aimé prolonger la carrière de sa très charmante CH26, aux faux airs de Mini Cooper. Mais les normes de dimensions de 2018 en ont voulu autrement: elle était trop imposante. Ces mêmes normes ont par ailleurs compliqué le projet CH40, lancé avant l'arrivée de ces nouvelles contraintes. Il a fallu réduire la largeur, au prix d'un style moins équilibré. Bref, si les modelés sont habiles et les lignes osées, le charme n'opère plus tout à fait comme avant. Dans l'urgence donc, le constructeur a doublé sa CH40 d'une CH46, présentée en 2019 et à l'arrière plus imposant, rappelant la CH26. De quoi renouer avec le succès!

Dans la tradition Chatenet, la CH46 se défend plus qu'honorablement sur route, avec un châssis sain et vif. La suspension se révèle assez ferme mais pas inconfortable. La CH40 laisse le choix entre deux moteurs Lombardini: Evo 500 et HDI, alors qu'une  version électrique dotée d'un moteur Valeo rejoint la gamme. Le niveau sonore est dans la bonne moyenne mais on préfèrera le deuxième, plus vif et à peine plus cher. A l'intérieur, le style apparaît soigné, avec une façade de planche de bord qui rappelle la forme de la calandre. Mais certains détails comme le support de levier de vitesses ou les commandes de réglages des rétroviseurs mériteraient un peu plus de soin pour un modèle qui se veut haut-de-gamme. Un léger regret: la palette de coloris se limite à quatre teintes, c'est peu pour un modèle qui cherche à séduire par son allure.

A partir de 13.591 €. A noter : Chatenet propose une gamme très complète. Aux côtés des classiques, il existe une variante au look de SUV, à la garde au sol rehaussée de 40 mm et dénommé Barooder, ainsi que des finitions au look sportif.

Citroën Ami: la moins chère des voitures sans

Dix ans après Renault et son Twizy, Citroën s'est lancé à son tour sur le marché des quadricycles. Avec un mode de vente original, puisque outre les concessionnaires de la marque, l'Ami est également proposée dans les magasins Fnac et Darty. Volontairement basique dans sa conception, ce modèle fabriqué au Maroc dans l'usine de Kenitra est le moins cher du marché, avec un tarif d'entrée de gamme de 7.990 €, sans compter le bonus écologique de 900 €. Un seul moteur électrique est proposé, issu du catalogue Valeo: il est utilisé habituellement comme un alterno-démarreur pour les modèles à hybridation légère.

Grâce à des trains roulants issus de la Peugeot 208, l'Ami offre un comportement routier supérieur à la moyenne de la catégorie. Agréable à mener et très maniable, elle offre une vivacité décente dans la circulation urbaine. Le confort de suspension est honorable, mais les sièges très durs sont vite fatigants. La finition et l'équipement sont on ne peut plus basiques. On déplore également l'absence de coffre: il faut se contenter d'une niche aux pieds du passager. Les premières modèles sortis d'usine ont souffert de nombreux problèmes (infiltrations d'eau, serrures qui refusent de se fermer, pertes de puissance), a priori résolus depuis une campagne de rappel.

A partir de 7.990 €. A noter : depuis mai 2021, l'Ami est également proposée en version utilitaire Cargo monoplace. Le siège passager est remplacé par un volume de chargement de 260 litres.

Estrima Birò : la voiture sans permis qu'on peut recharger dans son salon !

Venue d'Italie, l'Estrima Birò concurrence directement le Renault Twizy. Mais n'allez pas croire qu'elle copie ce dernier, puisqu'elle a été commercialisée un an avant! Encore plus compact que le quadricycle au Losange, cet engin accueille deux passagers de front, à condition qu'ils soient suffisamment minces. Basique, l'Estrima se passe en entrée de gamme de porte et de chauffage. Comme le Twizy, là encore.

Estrima Biro

Le principal intérêt de ce modèle concerne son gabarit très compact (1,74 m de long pour 1,03 m de large) et sa batterie amovible. Conçue comme une valise à roulette, celle-ci peut être emmenée n'importe où pour être rechargée. Voilà qui en fait une petite auto idéale pour la ville. Mais guère plus! Depuis les dernières évolutions apportées en 2023, le comportement routier apparaît en net progrès, grâce à un châssis redessiné, intégrant la batterie sous le plancher, du moins pour les versions à batterie non-amovible. Depuis 2018, une version avec un plus grand coffre, la Birò Big, est également proposée. Dans tous les cas, le tarif est très élevé.

A partir de 12.700 €. A noter : Il existe également une version à la batterie fixe, plus classique, proposant une autonomie supérieure (100 km contre 55 km). Le tarif est le même que pour la batterie amovible.

Ligier JS60, le SUV sans permis

Ligier est sans doute la marque la plus connue parmi les constructeurs de voitures sans permis, du fait de son passé sportif parmi les "grands". Si la compétition est aujourd'hui très accessoire, l'Auvergnat exploite encore son image. Ainsi, la JS60 reprend un matricule (hommage au pilote Jo Schlesser, ami de Guy Ligier) rappelant les belles heures sur circuit. Et la version Sport Ultimate au look agressif (bouclier avant spécifique, intérieur façon carbone, jantes noires…) donne du piment au style de ce qui se présente comme un SUV sans permis, sorte de Peugeot 3008 en réduction (les phares proviennent de l'ancien Peugeot 2008). Il existe également une finition Chic, dont les sièges façon bracelet de montre rappellent la gamme DS.

Lancée en 2020, la JS60 reprend la plateforme inaugurée par l'ancienne JS50 et aujourd'hui utilisée par la quasi-totalité des modèles Ligier et Microcar. Le comportement routier se révèle très convaincant, et le capot proéminent, rare dans la catégorie, donne une impression de sécurité à bord. Le confort de suspension est tout à fait correct, mais le comportement un peu moins agile que la JS50, centre de gravité plus élevé oblige. Deux moteurs Diesel sont proposés, provenant tous de chez Lombardini, le fournisseur attiré de Ligier. En option, le DCI est un peu plus vif et un peu plus facile en manœuvres, du fait de la fonction de rampage de sa boîte de vitesses. Comme chez Aixam, le réseau, couplé à celui de Microcar, est assez luxuriant. Malheureusement, la conception de la carrosserie, avec de nombreux panneaux collés les uns sur les autres, impose parfois des démontages coûteux pour des réparations mineures.

A partir de 16.399 €. A noter: l'ancienne JS50 demeure au catalogue en version courte. Attention, son comportement se révèle instable au freinage.

Ligier MyLi, l'électrique au prix du thermique

Avec la MyLi, Ligier passe à l'électrique. Cette voiture sans permis est la première de la marque à fonctionner sur batteries, même si le constructeur auvergnat propose depuis longtemps des utilitaires avec ce type de motorisation. Cette nouvelle offre est un pari pour la marque, qui a volontairement choisi un style conservateur pour ne pas troubler sa clientèle. La silhouette rappelle les productions Microcar. Logique: la MyLi entend représenter l'offre d'entrée de gamme du groupe, prenant le flambeau de la gamme Microcar appelée à disparaître. Le présentation est sobre mais moderne, et l'équipement bien plus complet que sur une Citroën Ami: verrouillage centralisé, direction assistée, sièges chauffants, écran tactile...

Ligier MyLi Crédit : Ligier

La MyLi propose trois batteries de 4,14 kWh, 8,28 kWh et 12,42 kWh, pour des autonomies respectives annoncées de 63 km, 123 km et 192 km. De quoi satisfaire une large clientèle. Au volant, l'agrément est au rendez-vous. Le moteur Valeo de 48 volts (partagé avec la Citroën Ami) affiche une belle vivacité. La tenue de route est saine, agile, mais les forts freinages en appui peuvent se traduire par des blocages intempestifs des roues arrière, à même de déséquilibrer l’auto. Le confort est convenable, même si on déplore une ventilation très bruyante, non réglable. Une économie qui permet de contenir le tarif au niveau des concurrentes thermiques.

A partir de 12.499 €. A noter : la Ligier MyLi se déclinera également avec un moteur diesel à la fin de l'année 2023.

Mega e-Scouty, une urbaine au look de buggy

Aixam a été pionnier de la voiture électrique sans permis. Mais, dix ans après le lancement des premiers modèles, ceux-ci peinent à se faire remarquer puisqu'ils partagent leur carrosserie avec leurs équivalents thermiques. Pour ne pas louper le train dans un marché qui explose, le constructeur savoyard a donc lancé le Mega e-Scouty, faisant par la même occasion renaître une marque dédié à la fabrication de véritables automobiles, y compris sportives. La base est celle d'une Aixam City, déguisée façon buggy, pour un résultat spectaculaire.

Mega e-Scouty Crédit : Challenges - N. Meunier

Techniquement, il existe une différence fondamentale avec les autres Aixam électriques, c'est celle du moteur. La Mega e-Scouty adopte un moteur 48 Volts Valeo, partagé avec les Citroën Ami et Ligier MyLi. Celui-ci délivre un excellent agrément alors que la tenue de route est excellente. On reprochera simplement une suspension arrière un peu ferme. L'autonomie atteint 75 km en conditions réelles.

A partir de 15.899 €. A noter: la Mega e-Scouty n'existe qu'en une unique finition à l'équipement assez riche. Trois couleurs sont proposées: bleu, blanc et rouge.

Microcar M.Go, la star sur le déclin

Autrefois concurrent direct de Ligier, Microcar a été recheté par ce dernier en 2008, avant d'être totalement absorbé: fin 2024, la marque n'existera plus, Ligier préférant concentrer sa production sous son seul nom, pour facilter la communication. Au sein de Ligier Group Microcar s'occupait du segment low-cost, avec un succès indéniable! Grâce à son rapport prix/équipement imbattable, la M.Go s'est longtemps hissée au rang enviable de voiture sans permis la plus vendue du marché. Son tarif contenu ne réclame que de menues contreparties: pas d'aérateurs latéraux, de jantes alliage en entrée de gamme ou de tissus sur les contreportes… Mais c'est à peu près tout! Et rien n'empêche de choisir la version haut-de-gamme Highland X, au look de SUV et à l'équipement complet, pour le prix d'un modèle d'entrée de gamme concurrent.

Sur la route, la M.Go convainc par ses prestations: le comportement est équilibré et la suspension distillent un confort correct, même s'il subsiste des trépidations sur les petites irrégularités. La position de conduite plus haute que dans les Ligier trouve ses adeptes et les sièges déhoussables se révèlent confortables. On ne saurait trop conseiller de choisir le moteur d'entrée de gamme Lombardini Progress, déjà vif et suffisamment discret. Il est surtout 1.000 € moins cher que le DCI optionnel, certes obligatoire pour profiter de la climatisation. Bref, la M.Go sait aller à l'essentiel et en offre beaucoup pour peu. Même son look, classique, est harmonieux. Seul grief: comme chez Ligier, la conception de la carrosserie impose parfois de démonter plusieurs panneaux pour une réparation mineure. Il convient de se ruer sur ce modèle intéressant, avant l'arrêt de sa commercialisation.

A partir de 11.899 €. A noter: Microcar propose également la Dué, modèle qui débute à 10.799 €. Cette version courte présente un look sympathique, mais son comportement est instable au freinage et son habitacle exigu.

Renault Twizy, l'électrique branchée

Renault a été le premier constructeur de "grandes" automobiles à proposer un modèle qui se conduit sans permis. Mû exclusivement par un moteur électrique, le très original Twizy se situe à mi-chemin entre le scooter à trois roues et la voiturette traditionnelle. Pas de vitres latérales ni de portes ni de chauffage en série, mais un look d'enfer, personnalisable grâce à de nombreux éléments colorés.

Renault Twizy

Mis au point par Renault Sport, le châssis du Twizy amuse par son comportement de petit kart. En contrepartie, il faut supporter une suspension extrêmement sèche. On reprochera également un freinage (sans ABS) assez prompt au blocage du fait des pneus à faible résistance au roulement. Autre motif d'agacement: un bip retentissant si on lâche le pied du frein au feu rouge. A l'aise en ville, le Twizy se faufile comme personne et présente une belle vivacité. Reste que le volume du coffre est ridicule, à moins de choisir la version Cargo qui sacrifie la place arrière au profit d'une zone de chargement. Au lancement, les batteries étaient proposées en location. Désormais, le Twizy est uniquement proposé en achat intégral et s'apprête à quitter la scène.

A partir de 11.400 €. A noter: le Twizy existe également en version quadricycle lourd, qui nécessite un permis. Sa vitesse de pointe est alors de 80 km/h.

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